Sausohl

Littéralement la « mare aux cochons ».
Pour trouver l’origine de cette appellation, il faut se souvenir que jadis, il y avait dans chaque village des gardiens de troupeaux, puisque les parcs n’existaient pas.
On pouvait ainsi avoir des bergers, des vachers, des porchers, même des gardiens de chevaux ou d’oies.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire de nos jours, c’étaient des personnes respectées et de confiance, car le propriétaire du bétail lui confiait une des seules richesses qu’il possédait.
Ils étaient rétribués par la commune et chaque propriétaire était redevable d’une quote -part proportionnelle aux nombreux de bêtes gardées.
 
 
« Den 26. Brachmond (26 juin)1747 hat die Gemein einen Kihhird gedingt, Heinrich Ludringer, vor das Jahr 1748. Un vor sin lon : 6 malder und 4 fass, halb weitzen, halb gerst. »
Le 26 juin 1747, la municipalité a embauché un vacher, Heinrich Ludringer, pour l’année 1748 . Son salaire équivaudra à 6 malders (environ 150 kgs) et 4 tonneaux, moitié blé, moitié orge.
Extrait littéral de la chronique de Jacques Koch, décrivant le contrat, par lequel la commune d’Erching Guiderkirch s’assurait les services d’un vacher.
 
 
Le lieu-dit de la Sausohl, particulièrement riche en sources était donc propice aux cochons.
 
Ce secteur possède une autre particularité, c’est ici que débouchait un sentier qui menait directement le village. Ce sentier fût jadis très emprunté, c’était en fait « un raccourci »non seulement pour se rendre dans les champs, mais aussi pour rejoindre Sarreguemines (plus tard via la gare de Woelfling).
 

Extrait du cadastre de 1840, indiquant le tracé du sentier de Sarreguemines

Extrait du cadastre de 1840, indiquant la dénomination du « Sentier de Sarreguemines »